1. |
Je ne parlerai pas fort
03:36
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J’observerai de loin
Les mouvements de la Terre
Les bruits au-delà de mes frontières
Je ne ferai rien
Je serai spectateur,
Du décor de mon être
De l’écho qui siffle dans ma tête
Je ne changerai rien
Je ne parlerai pas fort
Et si tu m’entends…
Et si tu m’entends…
Je ne parlerai pas fort
Et si tu m’entends…
J’obéirai sans gêne
Au confort d’écouter
Un tapis qui se tisse sous tes pieds.
Je ne demanderai rien.
Je chercherai sans fin
Le regard de mon père
La route qui mène à le rendre fier.
Je ne briserai rien.
Je ne parlerai pas fort
Et si tu m’entends…
Et si tu m’entends…
Je ne parlerai pas fort
Et si tu m’entends…
Si je vide mes mots
Attrape et protège-les
Comme une fleur sans eau
Éphémère
Je ne parlerai pas fort
Et si tu m’entends…
Et si tu m’entends…
Je ne parlerai pas fort
Et si tu m’entends…
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2. |
Café
03:41
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Tu me réchauffes et puis tu deviens froid
Je t’aime et t’hais à la fois
Je ferme les yeux, tu me consumes
Tu caresses mon amertume
Dans mes mains, j’ai pu recueillir une vague de souvenirs
Dans tes mains, moi
Café, comment t’as fait Café
Pour laisser une trace, sur mon cœur qui ne s’attache jamais ?
Sur mon corps qui ne se tache jamais?
Tu me berces et puis tu me brules
Tu me guides je suis somnambule
J’ouvre les yeux, je te vois
Et tes paroles je les bois
De mes mains, j’ai voulu noyer mes blessures cachées
Dans mes mains, toi
Café, comment t’as fait Café
Pour laisser une trace, sur mon cœur qui ne s’attache jamais ?
Sur mon corps qui ne se tache jamais?
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3. |
Jours gris
03:23
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Le soleil sur mes joues
Une caresse bienveillante
Pour calmer les remous
Et oublier la distance
Fermer les yeux
Voir le rouge orange qui brûle sous mes paupières
Chaleur pour mon coeur polaire
Pour les jours gris
J’ai pris un portrait de notre ciel
Pour les jours gris
Je me souviendrai
Du vent dans mon cou
Une rencontre alléchante
Pour tenir debout
Et endurer le silence
Prendre une pause
Pour entrer dans la danse qui me semble familière
Sortir et souffler la poussière
Pour les jours gris
J’ai pris un portrait de notre ciel
Pour les jours gris
Je me souviendrai
Mes pieds sur le gazon
Lavande dans les poumons
La brise qui brise mon isolement
La terre entre mes doigts
Et le son de ta voix
J’ouvrirai mes fenêtres pour faire entrer le parfum de tes bras
Pour les jours gris
J’ai pris un portrait de notre ciel
Pour les jours gris
Je me souviendrai
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4. |
Me vider de toi
04:09
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Le téléphone sonne, ça fait ‘’quek’’ jours qu’on s’parle pu comme avant
J’sors du bureau, tu savais que j’travaillais pourtant
Tu m’jettes ça dans face comme des papiers gardés dans les poches trop longtemps.
Tu m’as dit: ‘’Déménage, j’ai pensé à ça, tout seul j’serais plus vivant.’’
Mon cœur tombe comme d’la céramique du troisième étage
C’est pas mal ça que j’ai descendu pour paqueter mes bagages
Puis j’ai laissé là toutes les parties de moi que je ne reconnaissais plus.
J’ai remonté, j’ai redescendu
Autant de fois qu’il aura fallu pour te vider de moi.
J’sonne à la porte, j’dors dans le chez nous à quelqu’un d’autre maintenant.
J’ai mon cœur dans des boîtes, anyways c’tait un peu comme ça avant
J’me regarde dans le miroir pi c’est toi que j’vois même si t’es absent.
Pi j’te dis : ‘’Déménage, t’as pu d’affaire à habiter dans mon sang.’’
J’me prépare pour faire sans toi le grand nettoyage
C’est pas mal ça que ça va prendre pour réparer les dommages.
Puis j’ai laissé là toutes les parties de moi que je ne reconnaissais plus.
J’ai remonté j’ai redescendu
Autant de fois qu’il aura fallu pour me vider de toi.
Puis j’ai laissé la toutes les parties de moi que je ne reconnaissais plus.
J’ai remonté j’ai redescendu
Autant de fois qu’il aura fallu pour me vider de toi.
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5. |
Seule dans la nuit
03:46
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Comme un vieux bas troué, dans le font de mon garde-robe
Qui ne fait qu’embarrasser les étages déjà claustrophobes
Comme un film plein de poussière, qui n’est jamais écouté
Posé sur un mur de pierre dans le seul but de décorer
« I don’t want to be », seule dans la nuit
« I don’t want to be », comme
Un carnet déchiré, qui ne reçoit plus de secrets
Depuis plusieurs années, mais qu’on gardera à tout jamais
comme un chandail fripé, qui n’est plus à notre taille
qu’on a malgré tout gardé, en espérant les retrouvailles
« I don’t want to be », seule dans la nuit
« I don’t want to be », comme
Comme un vieil appareil, qui rêve de voir le paysage
Manquant de mégapixels, il est rangé dans le garage
Comme une boite à souvenir, qui camoufle bien des regrets
Des cartes de souhaits d’avenir, remplies d’amour et de succès
« I don’t want to be », seule dans la nuit
« I don’t want to be », seule dans la nuit
« I don’t want to be », seule dans la nuit
« I don’t want to be », comme
Un morceau de bonheur oublié
« I dont want to be », comme
Un livre fini à moitié
« I don’t want to be », seule dans la nuit
« I don’t want to be », seule dans la nuit
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6. |
Calmer l'ouragan
03:47
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Aux alentours, tout est malade, pourtant ça ne sent plus la mort
C’est lorsque veulent tomber les larmes que la solitude dort dehors
Aux alentours, tout nous poignarde, mais plus on saigne et moins on mord
Aux alentours, tout est massacre, mais les rancunes y passent aussi
Les déchirures cessent l’attaque et aussitôt se taisent les cris
Aux alentours, tout est obstacle, mais les racines sont recueillies
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Pour enfin déployer un cerf-volant
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Et j’y crois,
Pour une fois.
Aux alentours, tout est ordures, mais on va faire le grand ménage
Faut modifier l’architecture pour éviter tous les naufrages
Aux alentours, tout est torture, mais notre amour éteint la rage
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Pour enfin déployer un cerf-volant
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Et j’y crois,
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Pour enfin déployer un cerf-volant
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Et j’y crois,
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Pour enfin déployer un cerf-volant
Pour une fois, c’est calmé l’ouragan
Et j’y crois,
Pour une fois.
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Myriam Arseneau Montreal, Québec
Originaire de Saint-Laurent au Nouveau-Brunswick habitant dans la grande ville de Montréal depuis quelques années, l'Acadienne Myriam Arseneau est une auteure-compositrice-interprète toute simple avec un accent qui se cache lorsqu’elle est loin de la mer. Avec des inspirations folk, jazz et soul, elle nous présente du matériel proche d’elle qui raconte les petites choses de la vie avec douceur. ... more
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